Une ville plus démocratique
Seulement un tiers des Français.es considère que la démocratie française fonctionne bien. 80% estiment que leur avis n’est pas suffisamment entendu. Nous ne réconcilierons pas les citoyen.nes avec la chose publique facilement. Mais, à Villeurbanne, nous nous y emploierons. C’est l’objet de la transition démocratique : engager un processus de transformation de la gouvernance municipale.
Nous souhaitons convaincre chaque citoyen.ne qu’il est légitime à participer et donner à toutes et à tous la possibilité d’influencer la décision politique. Cette transition, c’est le passage d’une prise de décision très verticale et représentative à une prise de décision plus horizontale et participative. Elle ne dévitalise pas le rôle des élus : elle les engage au contraire à être au centre d’une large coopération avec les habitant.es, les expert.es et les services de la Ville dans une logique plus circulaire.
Cette gouvernance partagée est mue par l’intelligence collective et repose sur un nouveau ré flexe : impliquer les citoyennes et les citoyens dans le diagnostic, l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de l’action municipale. La démocratie locale ne se décrète pas. Il faudra une transformation progressive des modes de faire au sein de la collectivité et une nouvelle ingénierie.
La démocratie est vivante. Pour ne pas la figer, nous multiplierons les espaces et les formats incitant toutes les citoyennes et tous les citoyens à trouver la place qui leur convient dans des engagements ponctuels ou plus réguliers, généraux ou thématiques. Nous ne partons pas de rien. De nombreuses instances existent à Villeurbanne. Elles seront renforcées et complétées par de nouveaux dispositifs. Au-delà de l’implication croissante des citoyen.nes, l’exigence démocratique passera par une plus grande vigilance éthique, par la transparence et l’ouverture des données publiques, par la reconnaissance de l’opposition et des mobilisations spontanées ainsi que par l’ouverture d’espaces d’interpellations, d’innovations et de contradictions. Elle passe en- fin par l’éducation populaire et le développe- ment du pouvoir d’agir des habitants.
L’inclusion du plus grand nombre au processus décisionnel accroit l’efficacité des politiques publiques, les ajuste aux véritables besoins et favorise l’accès au droit. Plus encore, elle permet de refaire société autour de l’intérêt général et des biens communs.
La réussite de cette transition vers un nouveau cap démocratique où les habitant.es sont partenaires de l’action publique dépend de vous !
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